A TAM&ART

A KANZA

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Victime du terrorisme...d'état
Le 25 juin 1998 à 13h 45 mn
Lâchement assassiné sur une
route de Kabylie précisément à Tala Bounane en allant vers son village natal Taourirt Moussa, peu de temps après l'annonce de cet ignoble assassinat la jeunesse est sortie dans la rue et répond par la colère et la violence tout les édifices qui représente l'État son saccagés brulés aux cris de POUVOIR ASSASSIN, trois jeunes perdent la vie dans ces manifestations populaires tués par balles.
Le 27 Juin les jeunes au bord de l'émeute refusent que Lounès soit transporté par les autorités c'est dans une ambulance qu'il est escorté par des milliers de personnes jusqu'a chez lui à Taourirt Moussa
Le jour de l'enterrement de Lounès le 27 Juin le village et la maison sont envahis par les gens qui aiment Lounès Matoub on estime la foule qui l'a accompagné à sa dernière demeure à un million de personnes qui reprenaient TRAHISON, TRAHISON ! titre de l'une des chansons du dernier album de Lounès.




La cause Tamazight a été défendu ardemment par Lounès Matoub,
Il a été sincère et les gens sincères ne vivent pas longtemps là-bas chez moi en Algérie. Ou est Boudiaf ? Ou est Djaout ? Ou est.... Ou est.....? Lounès est mort en héros. Beaucoup sont des bénis OUIII... OUIII...Ceux la sont toujours en vie mais qu'elle vie?.
Désormais une rue de France porte le nom de Lounès Matoub,
En effet la ville française de Grenoble vient de baptiser l'une de ses rues du nom du poète algérien Lounès Matoub, l'inauguration officielle a eu lieu le 11 Mars 2000 à 11h en présence de Mr René Proby, Maire de St Martin d'hères les élus de la ville, Na Aldjia mère de Lounès, Malika sa soeur, le consul d'Algérie à Grenoble invité par Mr le Maire (à titre personnel et officiel a-t-il tenu à préciser) des artistes des journalistes amis de Lounès, la presse écrite et audio visuel (dont la télévision France 3 et BRTV) et un grand nombre de citoyens français et berbères amis de Lounès ou simplement amoureux de ses chansons ou de ses idéaux.
Lounès disait ....  
  Si on veut avoir la prétention de durer, il faut être un fidèle, le traducteur de la réalité et ne pas la travestir. Je suis las de l'art pour l'art. D'ailleurs, je rejette la chanson ou la poésie conçu comme un luxe, comme un acte apolitique, comme une valeur marchande, comme un moyen de promotion sociale, comme une distraction de salon.  
J'aime les mal aimés, les amours interdites, les damnés de la terre, les maudits, les irréguliers les fous, les excentriques ... bref, ceux qui n'ont rien à perdre.  
   
Une chose est certaine : fidélité intransigeante à mes idées, je mourrai de façon exemplaire, en irréductible et en éternel rebelle, comme je l'ai toujours vécu.  
   
Je crois que si les jeunes m'aiment autant, c'est parce qu'ils savent que non seulement je comprends leurs difficultés, mais que je les ai vécues aussi.
 
Extrait du texte de la chanson L'ESPOIR
S'il y'a quelque chose qui a nui à ma carrière, c'est bien mon intransigeance. Ma conscience de l'éthique et du verbe sans encolure me rejettent violemment en marge. En marge des clans et des écoles. En marge du conformisme et de moi-même. A l'université de Tzi-Ouzou nous nous retrouverons pour raviver le souvenir d'avril 80 Eldjouhar parée de son foulard à la gloire de notre identité retrouvé. Libre est la voie vers la prospérité, il nous faut aux générations futures léguer un héritage fécond. Quant à ceux qui prétendent notre situation inexpugnable débordante et vouée à l'échec, nous les laisserons désemparés.
   
Mes chansons sont corrosives et acides, grinçantes et douces, amères, drôles et parodiques, lyriques et tendres, selon mes états d'âmes et mes humeurs du moment. Elles touchent en plein dans le coeur de l'époque

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