Le parc national de DJURDJURA

-L'évocation de l'Algérie nous amène la plupart du temps vers la mer, la plage, le soleil ou
bien encore vers le Sud, le désert et toute sa magie.
Mais le coup d'œil est trop rapide. En regardant un atlas et en analysant le relief on s'aperçoit qu'en dehors des 1 500 Kms de côtes l'Algérie se pare de montagnes, l'Atlas tellien et l'Atlas saharien.

Le Djurdjura, forme un magnifique arrière-plan, s'élève, à plus de 2000 mètres d'altitude, Dont le parc
national du Djurdjura, qui s’étend sur 18.000 hectares.

C'est de Bouïra que l'on peut accéder aux plus hautes régions de la Chaîne du Djurdjura qui, sur une longueur de 40 km. environ du Tizi Djaboud à l'est de l'Haïzer jusqu'au col de Tirourda à l'est du pic de Lalla Khedidja, offre, bien que son altitude moyenne ne dépasse guère 2 000 m, tous les caractères de la grande montagne. Elle les doit à la nature de ses roches (calcaires liasiques), escarpées en crêtes dentelées, en pitons aigus aux formes magnifiques, en murailles gigantesques aux flancs abrupts. Sur le versant nord, surtout, ces formations affectent des cimes hardies, des découpures pittoresques, qui donnent à la chaîne un aspect grandiose, une allure alpestre. Bien que les bois y aient été dévastés par des abus de toute nature, quelques pentes ont conservé d'assez beaux spécimens de cèdres.
Mais la guerre d'Algérie et le laisser-aller qui a suivi a beaucoup nuit au fragile équilibre de l'écosystème local.
----Le Djurdjura se compose, en fait, de deux chaînes distinctes celle du nord, qui comprend l'Haïzer et l'Akouker et se prolonge, vers l'ouest par l'Azerou Tidjer et celle du sud où se dresse le cône culminant de Lalla Khedidja.
 

On pense à la description célèbre de Mouloud Feraoun : "Le Djurdjura hermétique semble cacher aux regards un monde imaginaire, très différent du nôtre. C'est un colosse dénudé, d'un blanc de cendre assez terne sur les contreforts et dont les cimes se confondent souvent avec de gros cumulus. Mais en ce mois d'avril au ciel bleu, ses sommets sont encore couverts d'une neige éblouissante. Il offre alors aux montagnards la plénitude d'un spectacle grandiose fait d'extrême puissance et de beauté sauvage. Les villages minuscules qui se terrent à son pied ou s'égrènent sur les sommets des massifs les plus modestes ont l'air d'une multitude apeurée qui se prosterne devant un Dieu sévère". (La terre et le Sang).


 

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