La barrière du Djurdjura se développe sur
plus de cinquante kilomètres.
Ses sommets se répartissent en trois massifs
: l'Heidzer, 2 164 m, à l'ouest: le Timedouine, 2 305
m. au centre : le Lalla Khedidja. 2 308 m. a l'est. Deux
routes seulement pénètrent cette masse imposante : encore
ne sont-elles ouvertes à la circulation que d’avril à
novembre. Ce sont : à l'est. la N.15 qui franchit le col
de Tirourda (1 750 m) : au centre. La N.30 qui passe par
le Tizi N’Kouilal (1 600 m). De ce dernier col. une route
au trace vertigineux. N.33. gagne. par une suite de belvédères,
la station d'alpinisme et de ski de Tikjda. puis Bonira
dans la plaine.
Plusieurs routes nationales contournent
l'ensemble du massif. Au sud, la grande artère N.5 Alger-Constantine
passe au pied du Djurdjura entre Draa El Mizan. Bouira.
M’Chedallah. d'où la N.26 descend ensuite la vallée de
la Soummam. pays des belles oliveraies. A l'ouest. la
N.'25. Draa El Mizan. Draa Ben Khed da. Dellys, descend
la verdoyante vallée du Ksari. puis la basse vallée de
l'oued Sebaou.
Cette route se raccorde à la route littorale
N.24. Dellys. Tigzirt sur-Mer, Azeffoun; elle se prolonge
ensuite en direction de Bejaia, mais sa viabilité est
alors très aléatoire sur de longs secteurs. Plusieurs
voies secondaires relient la route côtière à Tizi Ouzou
et à la vallée du Sebaou. Une route à grande circulation.
la N.12. remonte cette large vallée avant de ira verser
une vaste zone forestière dans le secteur Azazga, Yakouren,
Adekar et de rejoindre, par une longue descente, la basse
vallée de la Soummam, à proximité de Bejaia
Sans tenir compte des nombreux chemins
d'intérêt local ou des pistes forestières. le réseau routier
de Grande-Kabylie se prête donc à de nombreux circuits
dont les combinaisons sont infinieskabyle,
signifie « col des genêts ». Le col est peu élevé : 190
m ; mais les genêts, et avec eux toutes les fleurs de
montagne, couvrent les pentes abruptes des vallées voisines.
La ville s'adosse à une haute colline boisée, le djebel
Belloua, où de blanc édifices établis en terrasses regardent
vers le sud les reliefs compliqués du massif de Grande
Kabylie. Tout est verdure et fraîcheur, Tizi, ou l'invitation
à la promenade... Un coup d'œil sur la carte suffit pour
préciser la vocation de Tizi Ouzou, étape entre Alger
et Bejaia et centre d'excursions à travers une des contrées
les plus originales et les plus pittoresques de l'Algérie.
A mi-chemin de la mer et des hauts sommets du Djurdjura,
le « col des genêts » est le point de convergence de huit
routes (routes de crêtes et routes de vallées) dont les
profils, les sinuosités, les dégagements, l'altitude disent
les attraits. Partout des chantiers sont ouverts. Immeubles,
usines, établissements d'enseignement, sont dispersés
au milieu des vergers..., autant de réalisations qui rendent
Tizi méconnaissable à qui a connu cette wilaya voici seulement
peu d'années. Agwni ge&ran